A propos de ce blog

C'est durant ma petite enfance que j'ai découvert l’œuvre de Georges Brassens, grâce à mon père qui l’écoute souvent durant les longs trajets en voiture. Sur la route des vacances estivales, j'ai entendu pour la première fois Le Petit Cheval alors que je n'avais que 4 ans. C'était en août 1981. Au fil des années, le petit garçon que j'étais alors a découvert bien d'autres chansons. Dès l'adolescence, Georges Brassens était ancré dans mes racines musicales, au même titre que Jacques Brel, Léo Ferré, Barbara et les autres grands auteurs-compositeurs de la même génération. M’intéressant plus particulièrement à l’univers du poète sétois, je me suis alors mis à réunir ses albums originaux ainsi que divers ouvrages et autres documents, avant de démarrer une collection de disques vinyles à la fin des années 1990. Brassens en fait bien entendu partie. Cet engouement s’est accru au fil du temps et d’évènements tels que le Festival de Saint-Cyr-sur-Morin (31/03/2007) avec l’association Auprès de son Arbre. À l’occasion de la commémoration de l’année Brassens (2011), j’ai souhaité créer ce blog, afin de vous faire partager ma passion. Bonne visite... par les routes de printemps !

J'ai rendez-vous avec vous

"Chaque fois que je chante une chanson, je me fais la belle." Georges Brassens

mercredi 7 octobre 2015

Ces chansons qui sont nées quelque part…

Et si nous ne connaissions pas encore tout de Brassens, de ses chansons ? 

C’est dans des cahiers d’écoliers et des carnets de toutes sortes que, pendant des décennies, il a noté tout ce qui lui "passait par la tête". Notamment dans le Journal qu’il a tenu de 1963 à 1981. C’est dans ce Journal qu’ont surgi les premiers vers et ébauches de plus de quarante de ses chansons. Un jour de mai 1966, par exemple, sur une feuille à petits carreaux du Journal, Brassens a posé ces mots : "Parlez-moi d’amour, je vous fous mon poing sur la gueule !" On connaît la suite : ce vers deviendra le leitmotiv de la chanson Sauf le respect que je vous dois.

Sur scène, Annick Roux et Yves Uzureau mettent en lumière, en musique et en voix une vingtaine de chansons nées dans le Journal de Brassens. Leur interprétation, intense et singulière, résonne comme une redécouverte. Nous ne sommes pas près d’en avoir fini avec Brassens !

mardi 6 octobre 2015

BRASSENS, lettres à Toussenot: le succès et une deuxième saison !

Après une première série de dates du 09/01 au 28/03/2015, puis une prolongation du 08/05 au 14/06, le spectacle Georges Brassens, lettres à Toussenot, monté par la Compagnie Je Suis Ton Père, s'offre une seconde saison au Guichet Montparnasse (Paris 14e) du 03/09 au 17/12/2015.

samedi 3 octobre 2015

Jean-Pierre Chabrol raconte... Georges Brassens

Ses chansons ont aidé toute génération. Par sa faute, la France d'aujourd'hui se voit privée d'un nombre appréciable d'imbéciles. Et ce n'est pas fini. Brassens continue. (Jean-Pierre Chabrol, 1969)

1953. Le succès est venu à Georges Brassens et ne le quittera plus. Le poète sétois se produit dans 34 villes de France et de Belgique. À Paris, il est à l’affiche de divers établissements : Chez Patachou, Le Vieux Colombier, Chez Agnés Capri, La Villa d’Este, Les Trois Baudets, Bobino mais aussi La Mutualité (Gala du Monde libertaire). Durant cette année, la bande de copains se fait toujours plus nombreuse à l’impasse Florimont avec l’arrivée de Jean Bertola, Boby Lapointe, Pierre Louki et Jean-Pierre Chabrol. Ce dernier fait la connaissance de Brassens probablement durant la période printemps-été 1953. Dans son agenda "L'homme moderne" [Brassens G. - Journal et autres carnets inédits - p. 320], à la page concernant la semaine du 21 au 27/09, Georges note deux rendez-vous dont: "Dimanche 27: Jean-Pierre". Un rapprochement, effectué avec prudence par Jean-Paul Liégeois, pourrait, le cas échéant, être conforté par le témoignage du peintre et photographe antillais Gérald Bloncourt, sur son blog personnel: dans le courant de la première moitié de l'année 1953, Chabrol et lui se rendent à un dîner chez Catherine Sauvage, récemment engagée par Jacques Canetti et qui fait, elle aussi, la tournée des cabarets. Brassens, qu'elle a connu par ce biais, est invité également. On devine que les premières conversations culturelles entre les deux futurs complices ont certainement lieu durant cette soirée... à l'ambiance musicale (Georges a apporté sa guitare) assurée ! Chabrol se souvient, lors d'un entretien avec la chroniqueuse littéraire Chloé Radiguet:

Jean-Pierre Chabrol : "Georges a été l'homme le plus important de ma vie. Quand on s'est rencontrés chez Catherine Sauvage, j'étais terriblement communiste et lui foutrement anarchiste. Un choc ! Et puis, tendrement ou sarcastiquement, il m'a fait remplacer mes points d'exclamations par des points d'interrogation. Je devenais fréquentable. Humain, quoi, enfin." 

mardi 29 septembre 2015

Concert à la maison : Michel Avallone

Michel Avallone se produira à Bois Baudry (77) samedi 3 octobre, durant une soirée conviviale où il nous proposera ses propres chansons, qu'il vient d'enregistrer sur un album intitulé Je suis enchanté. Il sera accompagné de Claude Delrieu à l'accordéon ainsi qu'à la seconde guitare.

L'auteur-compositeur-interprète originaire de St-Hippolyte-du Fort (30) était venu dans le salon il y a un an pour accompagner de sa guitare magistrale Marie d'Epizon à l'occasion son concert à la maison... Beaucoup se souviennent également du beau concert sur le thème de l’œuvre de Léo Ferré qu'il avait donné à Saint-Cyr-sur-Morin, accompagné par Claude Delrieu et Dorine Duchez.

Dans le nouvel album Je suis enchanté, ainsi que le nouveau spectacle de Michel Avallone, tout n'est que poésie, musicalité, fantaisie, humanité... et enchantement. L'horizon souvent maritime nous renvoie une multitude de couleurs musicales sublimées par cette voix si profonde et charnelle. Un univers particulier dans lequel on se sent bien car y résonne le chant des hommes... réconciliés.

lundi 21 septembre 2015

Concert à la maison : Olivier L'Hôte

Pour une reprise, ce sera une belle reprise ! Les concerts à la maison sont de retour avec Olivier L'Hôte et son violoniste Raphaël Chetrit posent valises, guitare et violon pour vous à Bois Baudry (77) ce samedi 26 septembre. Il ne faut pas rater ce duo pétillant et musical à souhait. Olivier L'Hôte a un talent, un charisme et une humanité qui vous embarqueront instantanément. Voix chaude, textes ciselés, belle présence, violon virtuose, en somme un duo de grands professionnels de la chanson. Un spectacle aux petits oignons qui n'attend que vous. Réservez donc vite  !

Vous voulez en savoir plus ?
Les liens d'Olivier L'Hôte : 


- le site officiel: http://www.olivierlhote.com
- Biographie d'Olivier L'Hôte
- Olivier L'Hôte - Musique: http://www.band.fm/olivier-lhote 
- La page Facebook: 
https://www.facebook.com/pages/Olivier-LHôte/121039721253250?ref=hl

Georges Brassens - 1ère série - Philips 432.065 NE / 432.065 BE

Il s'agit de l'édition Philips du tout premier super 45T de Georges Brassens (Polydor 576.004). Véritable objet de recherches pour les collectionneurs, ce disque, arrivé dans les bacs pour la première fois en 1956 sous la référence 432.065 NE, a connu pas moins de quatre types de labels différents, plusieurs rééditions et de nombreuses variantes de pochette. A noter que, pour l'occasion, Le parapluie et La chasse aux papillons ont été réenregistrées le 18/01/1955 à l'Apollo, sous la direction de Pierre Fatosme. [Sermonte J.-P. - Brassens en 45 tours: discographie originale. Les Amis de Georges - Numéro spécial - p. 3]

mardi 8 septembre 2015

Balade musicale à Saint-Cyr-sur-Morin - Manu Galure, concert piano-voix

Pierre Mac Orlan, Julien Callé, Frédé, Bruant, les frères Guibert, Gaston Couté, Georges Brassens et Jean-Pierre Chabrol : une histoire d’amitié. Ils vous donnent rendez-vous à 15H30 dans la cour du Musée départemental des Pays de Seine-et-Marne à Saint-Cyr-sur-Morin (77) !

Dans le cadre du Festival Grange, une balade musicale vous est proposée le samedi 12 septembre 2015 par l'association "Terroirs", en partenariat avec le musée et les associations "Chant'Morin" et "La Chanterelle". Pour plus d'informations et pouvoir effectuer une réservation, consultez le dépliant via ce lien.

dimanche 6 septembre 2015

Entre vous, plus de controverses...

Peu importe le temps mis à réaliser une œuvre, c’est la qualité du résultat qui est importante.

C’est le concept qui ressort des mots du poète latin Horace (Quintus Horatius Flaccus) lors de l’écriture de ses Satires (recueil en deux tomes : le premier, de dix poèmes, fut publié vers 35, le second, de huit pièces, vers 29 av. J.-C.). Il évoque alors son prédécesseur Caius Lucilius, fondateur du genre. Plus de 1600 ans plus tard, Jacques Du Lorens (1580-1655) s’exprime de la même manière dans sa Satire XVIII :

On ne demande point lorsqu'un voit un tableau
Qui donne dans la vue et que l'on trouve beau,
Quel temps l'excellent peintre aura mis à le faire,
Étant vrai que cela ne fait rien à l'affaire.